Occurences de l'expression

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pour REGNARD, DUFRESNY

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LA BAGUETTE DE VULCAIN (1693)

Retiens ma gente tourterelle ; v.12 (Acte 1, scène 1, ROGER)
Jusqu'à l'âge de quatorze ans, v.18 (Acte 1, scène 1, ROGER)
Enfin, Roger, voici le jour où tu dois donner des marques de ta valeur, et délivrer Bradamante de l'enchantement qui la possède depuis deux cents ans. (Acte 1, scène 1, ROGER)
Le coloris de mon visage vous surprend ? Apprenez que depuis deux cents ans les hommes ont changé du blanc au noir, et les femmes du noir au blanc et au rouge. (Acte 1, scène 2, ROGER)
La tendresse durait autant que la vie ; plus on était amoureux, plus on était aimé ; plus on était aimé, plus on était fidèle ; et on ne consultait que l'amour pour faire les mariages. (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
Mais de votre temps, avait-on trouvé l'art de s'égorger avec la plume ? (Acte 1, scène 2, ROGER)
C'étaient d'anciens et vénérables magistrats, qui passaient la nuit à examiner les procès, et le jour à les juger. (Acte 1, scène 2, BRADAMANTE)
La plus grande partie de nos juges passent présentement la nuit à courir le bal, et le jour à dormir à l'audience. (Acte 1, scène 2, ROGER)
La perte d'un mari vous afflige si fort ? (Acte 1, scène 3, ROGER)
J'ai reçu aussi des présents d'un banquier qui faisait tout ce qu'il pouvait pour faire profiter son argent auprès de moi. (Acte 1, scène 3, MÉLISSE)
Une femme est encor trop sage, v.1 (Acte 1, scène 4, LE DRUIDE)
Lorsque après avoir fait naufrage, v.2 (Acte 1, scène 4, LE DRUIDE)
Mais un mari qui connaît son dommage v.4 (Acte 1, scène 4, LE DRUIDE)
De peur d'apprendre au voisinage v.6 (Acte 1, scène 4, LE DRUIDE)
Ne songez plus qu'à garder vos troupeaux. v.47 (Acte 1, scène 5, LE DRUIDE)
Je venons... pour... tenez, j'enrage : v.55 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
Je crois que je n'avons pas l'âge ; v.57 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
Qui nous ont mis trop tôt en mariage. v.59 (Acte 1, scène 6, ZERBIN)
Quel âge avez-vous, bonnes gens ? v.60 (Acte 1, scène 6, ROGER)
Je pourrai vous donner une dispense d'âge. v.66 (Acte 1, scène 6, ROGER)
Mais depuis quand, la belle, êtes-vous en ménage ? v.67 (Acte 1, scène 6, ROGER)
C'est qu'elle était en âge. v.71 (Acte 1, scène 6, ROGER)
N'avez-vous pas tous deus, depuis le mariage, v.73 (Acte 1, scène 6, ROGER)
Et qui, malgré leur mésintelligence, v.91 (Acte 1, scène 6, ROGER)
Pour être sage, une heureuse indolence v.103 (Acte 1, scène 6, LE DRUIDE)
Dans notre village, v.120 (Acte 1, scène 7, GABRINE)
Toute fille est sage v.122 (Acte 1, scène 7, GABRINE)
Car c'est être sage v.124 (Acte 1, scène 7, GABRINE)
Suivons donc l'usage v.126 (Acte 1, scène 7, GABRINE)
Suivons donc l'usage v.128 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)
Plus sage que moi. v.147 (Acte 1, scène 7, MÉLISSE)
Plus sage que moi. v.149 (Acte 1, scène 7, LE CHOEUR)

L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTE (1693)

Avait un muid, pour tout potage, v.3 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
D'un bon vin vieux de l'Hermitage. v.4 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
L'argent venait en abondance ; v.12 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Allongeons notre comédie, v.29 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Portier, limonadier, ouvreuses de loges ! (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
Avec de pareils maris, vous aurez bien de la peine à réparer les torts que la guerre cause au genre humain. (Acte 1, scène 2, ROGER)
Assez de filles se chargeront de ce soin-là ; pour moi, je passe mes jours avec les livres, et je ne m'endors point que je n'aie une douzaine d'auteurs anciens sous mon chevet. (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
Cela n'aurait-il pas quelque rapport avec le parallèle des anciens et des modernes, qui partage à présent tous nos beaux esprits ? (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
Mais, madame, je vous en fais juge vous-même. (Acte 1, scène 2, ROGER)
Je troublerais vos spectacles, je louerais des gens pour siffler, et je vous empêcherais de parler français, jusqu'à ce que Pasquariel eût été reçu, pour son beau langage, à l'Académie. (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
Vous ne savez donc pas que je suis le flambeau fatal qui vient d'allumer la guerre parmi les gens de lettres ? (Acte 1, scène 2, BÉLISE)
Si on charge une fois les sonnets à cartouche, il en demeurera bien sur le carreau : les Invalides ne suffiront pas pour les blessés ; il en faudra mener quelques uns aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 2, ROGER)
En vain une fille, à votre âge, v.51 (Acte 1, scène 2, LE-DRUIDE)
Donne son suffrage v.52 (Acte 1, scène 2, LE DRUIDE)
Je vous sais bon gré, à votre âge, d'aimer la réforme. (Acte 1, scène 2, ROGER)
Le dernier corps qu'elle m'a fait faire me va jusqu'au menton ; et vous savez qu'une fille aimerait autant n'avoir point de gorge que de ne la pas montrer. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Croiriez-vous qu'elle me défend de manger d'aucun ragoût ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Elle dit qu'autrefois les femmes ne vivaient que de fruit et de laitage. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
C'est à peu près la même chose à présent, excepté que le fruit que mangent les dames est un peu plus épicé ; et elles ont trouvé le moyen de se rafraîchir avec des jambons de Mayence, des mortadelles et des cervelas de la rue des Barres. (Acte 1, scène 2, ROGER)
Pour leur laitage, c'est ordinairement du vin de Champagne comme il sort du tonneau. (Acte 1, scène 2, ROGER)
Fait sa charge à son tour. v.67 (Acte 1, scène 2, LE-DRUIDE)
Quand mère sauvage v.68 (Acte 1, scène 2, ROGER)
Que fille a votre âge v.70 (Acte 1, scène 2, ROGER)
Il ne faut pas entrer dans un calcul bourgeois, v.100 (Acte 1, scène 3, ROGER)
Mais quel âge avait-il ? v.123 (Acte 1, scène 3, ROGER)
Ma mère à mon âge, v.154 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Fit son mariage v.156 (Acte 1, scène 4, ANG?LIQUE)

LA NAISSANCE D'AMADIS (1694)

Pourquoi quitter votre royaume pour venir faire le juif-errant dans les Gaules, et ne vous occuper qu'à occire des géants et venger l'honneur des pucelles ? (Acte 1, scène 1, GALAOR)
À chaque gîte, enfin, vous changez chaque jour. v.3 (Acte 1, scène 1, GALAOR)
Ce n'est pas l'amour que j'ai ramassé dans les cabarets qui me secoue davantage... (Acte 1, scène 1, PÉRION)
Tu en auras menti, petit truand d'amour ; et il ne sera pas dit que je t'hébergerai dans mon coeur, sans que tu paies ton gîte. (Acte 1, scène 1, PÉRION)
Si fera-t-elle, foi d'écuyer : je sais qu'elle vous trouve d'un fort bon aloi, et je connais moult très bien l'esprit des femelles, qui accordent plus volontiers leurs faveurs à un étranger qu'à un citadin. (Acte 1, scène 1, GALAOR)
Je suis fâché que vous ne m'ayez pas donné le temps de le tuer ; je ne me suis jamais senti tant de courage. (Acte 1, scène 2, LE ROI)
Bonjour, accorte et gente Dariolette ; quel bon vent a poussé la nef de tes appas à la rade de mes espérances ? (Acte 1, scène 4, PÉRION)
Ce ne sont pas là les fleurs de son jardin que je convoiterais davantage. (Acte 1, scène 4, PÉRION)
Il est féru si très profondément, que je ne puis m'excuser de la mort, si dans bref l'emplâtre de ses faveurs n'i donne allègement. (Acte 1, scène 4, PÉRION)
On voit tant de ces épouseux-là qui amusent les filles avec des promesses banales de mariage ! (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
Ils n'ont pas plus tôt obtenu quelques gracieusetés, que tout le mariage s'en va à vau-l'eau. (Acte 1, scène 4, DARIOLETTE)
Ni de ne manger pain sur nappe, v.19 (Acte 1, scène 4, PÉRION)
Si j'obtiens l'obligeante étape, v.21 (Acte 1, scène 4, P?RION)
Élizène bientôt deviendra mon partage. v.25 (Acte 1, scène 5, PÉRION)
Qui conduit dans le mariage. v.28 (Acte 1, scène 5, P?RION)
Je ne saurais que te dire, ce mariage-là me paraît un peu précipité. (Acte 1, scène 6, ÉLIZÈNE)
L'usage approuvé v.52 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
L'heure du berger. v.57 (Acte 1, scène 7, GALAOR)
Je suis ici dans une auberge ; v.87 (Acte 1, scène 9, PÉRION)
Et les guerriers portant flamberge v.88 (Acte 1, scène 9, P?RION)
De se payer des arrérages. v.91 (Acte 1, scène 9, P?RION)
Les chevaliers ont pour usage v.93 (Acte 1, scène 9, P?RION)
De se délasser du voyage v.94 (Acte 1, scène 9, P?RION)
Quand tant de gens en ont la clef ? v.111 (Acte 1, scène 10, LE ROI)
Et toi, fille déloyale, me faire cet affront à la fleur de mon âge ! (Acte 1, scène 11, LE ROI)
Allons, officiers, faites votre charge ; qu'on fasse l'opération. (Acte 1, scène 11, LE ROI)
Allons, qu'en faveur de ce mariage, ce triste appareil de funérailles se change en des marques de réjouissance. (Acte 1, scène 12, LE ROI)
Dans le bel âge v.128 (Acte 1, scène 13, UN-BERGER)
Où l'on s'engage, v.129 (Acte 1, scène 13, UN BERGER)
Quand on est et jeune et gentille, v.159 (Acte 1, scène 13, DARIOLETTE)

LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN (1696)

Ecco la belle de nuit inconstante, qui me fait tant pester contre le genre féminin. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Mademoiselle, rangez-vous de mon chemin, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Avec votre permission, monsieur, n'embarrassez pas le passage. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Tu sais que notre mariage n'est retardé que par notre indigence : il faut que nous plumions ces oisons. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Il est vrai qu'on aime assez l'étalage ; et dans les boutiques bien parées, on y vend une fois plus cher qu'ailleurs. (Acte 1, scène 3, L-ÉPINE)
Mais si votre mari vous trouve avec cet ajustement, il pourra bien jeter l'habit par les fenêtres, sans songer que vous seriez dedans. (Acte 1, scène 3, L-ÉPINE)
Laquais minimus, vous irez chez la vieille baronne de Trancot, savoir si son visage est pleinement rentré des crevasses de la petite vérole. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Mon suisse, venez ci : vous dont le bras est aguerri à soutenir l'assaut des créanciers, redoublez de force aujourd'hui, et repoussez vigoureusement toutes les femmes qui viendront m'assiéger. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je me donne au diable, si je n'aimerais pas mieux avoir fait ce visage-là que la machine de Marly. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
L'éclat de vos charmes m'éblouit bien davantage, Beau soleil de mon âme ! (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je vous laisse, et vais de ce pas aux momies, consulter une Égyptienne sur la mort de mon mari, et notre futur mariage. (Acte 1, scène 4, MADAME-JACQUEMARD)
J'ai deviné que les bals de cette année seraient dangereux, et que les hommes seraient si bien masqués, que mainte femme y prendrait quelque aventurier pour son mari. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
J'ai deviné que beaucoup de mères coquettes, voyant chaque jour leur visage menacer ruine, tâcheraient de faire recevoir leurs filles en survivance. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
En voyant tant de galanteries mercenaires, j'ai deviné que l'amour était devenu courtier de change, et que les coeurs se négociaient à présent de place en place. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
J'ai deviné, en voyant un milord de la rue des Bourdonnais, qui avait perdu son argent contre une jolie femme, qu'il ne serait pas longtemps à se racquitter. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
J'ai deviné que les carrosses de deux bourgeoises de qualité se rencontreraient tête à tête dans une petite rue, et qu'après avoir fait repaître leurs personnes et leurs chevaux, on en ferait une scène lucrative à l'hôtel de Bourgogne. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
J'ai deviné qu'il y aurait cette année bien des filous qui voudraient changer d'état ; Bien des maris qui voudraient porter le deuil de leurs femmes, et encore plus de femmes qui postuleraient des emplois de veuve. (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Avez-vous des bijoux, des diamants, de l'argent comptant ? (Acte 1, scène 8, COLOMBINE)
Et trop heureuse encor que son argent lui rende v.23 (Acte 1, scène 8, LA-SIBYLLE)
Ce que l'âge sur elle a moissonné d'attraits ! v.24 (Acte 1, scène 8, LA SIBYLLE)
Apprenez, mon ami, que je suis la femme d'un procureur, mais que je ne suis point procureuse, et que je puis porter l'or et l'argent à meilleur titre que de vieilles comtesses qui doivent encore leur habit de noce. (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
Je veux bien que vous sachiez que je n'ai jamais rien fait pour de l'argent. (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
Cela est étrange ! (Acte 1, scène 9, MADAME-JACQUEMARD)
Ces gens de pratique ont toujours quelque petit ménage par apostille, et ils ne regardent leur femme que comme un inventaire de production. (Acte 1, scène 9, MADAME JACQUEMARD)
Qu'en bons et francs époux bourgeois, v.43 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Déchausse le cothurne, et songe au déjeuner. v.47 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Ou bien si tu mourus de rage v.61 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
De n'avoir pu chanter un bis de mariage ? v.62 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Pour ranger sous son étendard v.87 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Quand je voudrai mettre un amant en cage, v.97 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Perd rarement son étalage. v.100 (Acte 1, scène 10, COLOMBINE)
Car, ma foi, pour te rendre sage, v.111 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
On t'eût fait commander, dans ce chétif voyage, v.112 (Acte 1, scène 10, ARLEQUIN)
Tout beau, s'il vous plaît ; je mets empêchement à ce mariage-là, et j'ai hypothèque sur Marc-Antoine. (Acte 1, scène 10, MADAME-JACQUEMARD)
Je veux vivre cent ans pour te faire enrager, et pour t'empêcher d'épouser ta demoisillon. (Acte 1, scène 10, MADAME-JACQUEMARD)
Vin muscat, vin de Saint-Laurent ; les eaux de cannelle, des eaux de Forges, des eaux de Bourbon. (Acte 1, scène 12, LE-LIMONADIER)
Le ciel veuille allonger ses jours ! v.174 (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)
Son argent foisonne toujours. v.176 (Acte 1, scène 13, ARLEQUIN)

LES CHINOIS (1692)

Vous en avez donné la charge aux auteurs ; et depuis ce temps aussi, le pauvre animal, hélas ! (Acte 1, scène 1, THALIE)
Puisqu'on a mis Pégase sur le pied d'un cheval de louage, c'est aux auteurs qui le louent à le nourrir. (Acte 1, scène 1, APOLLON)
N'est-ce pas vous, monsieur, qui êtes le seigneur de ce village-là, et qui vous appelez Apollon ? (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
Le théâtre est l'école de la politesse, le rendez-vous des beaux esprits, le piédestal des gens de qualité. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
Une petite dose de comédie, prise à propos, rend l'esprit des dames plus enjoué, le coeur plus tendre, l'oeil plus vif et les manières plus engageantes. (Acte 1, scène 3, APOLLON)
Pour cela, mademoiselle a raison : une femelle dans une loge attire les mâles de bien loin ; c'est l'appât dans la souricière. (Acte 1, scène 3, THALIE)
L'hôtel de Bourgogne va regorger de monde ; et je vais annoncer ce changement-là à ma mère, et à toutes les femmes et filles du quartier. (Acte 1, scène 3, LA-PETITE-FILLE)
Il n'y a Muse qui tienne : la dépense est faite, l'argent reçu à la porte ; il faut sauter le bâton. (Acte 1, scène 4, LE COMÉDIEN)
Allons, allons, courage ; serrez-vous le nez, et avalez la médecine. (Acte 1, scène 5, THALIE)
Si vous le carillonnez selon votre bonne et louable coutume, je vous le garantis défunt dans un quart_d_heure : c'est à vous de voir si vous voulez charger votre conscience d'un poéticide. (Acte 1, scène 6, LA-MUSE)
Certes, nul huissier, tant à verge qu'à cheval, n'oserait avoir regardé la porte de ce mien château : il fut de tout temps le cimetière des sergents. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
C'est que le mariage ne sied point à une carcasse décharnée comme la vôtre ; et tout franc, vous êtes trop vieux pour faire souche. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
On voit bien, monsieur, que vous avez été engendré de deux vieilles rosses ; vous avez des salières sur les yeux à y fourrer le poing. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Pour ce mariage-là, j'y baille mon autorité, et le plus tôt c'est le meilleur : il ne faut pas garder une fille passé quinze ans ; il y a trop de déchet, et cette monnaie-là est diantrement sujette au décri. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
J'attends journellement un gentilhomme de campagne, un docteur, un major et un comédien français, tous partis sortables pour ma fille, selon qu'il m'a été raconté ; car je ne les ai point encore vus. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
Monsieur, ne donnez point votre fille à cette nation-là : avec eux les mariages ne tiennent point ; on dit qu'ils en font de nouveaux à chaque comédie qu'ils jouent. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Ce néanmoins, je me sens de la propension pour le jeune homme ; et dès mon premier âge, j'ai pourchassé I'accointance de messieurs du théâtre, pour ce qu'ils sont volontiers courtois et joviaux. (Acte 1, scène 1, ROQUILLARD)
Tenez, monsieur, pour faire un mariage tout entier, il faut, en premier lieu, que le garçon le veuille ; en second lieu, que la fille y consente : or, je suis garçon ; j'ai déjà baillé mon consentement ; ainsi, vous voyez que c'est un mariage à moitié fait. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Il n'y a que faire de l'avertir ; une fille est toujours prête quand c'est pour le mariage. (Acte 1, scène 1, PIERROT)
Le mariage ! (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Il est bien question aujourd'hui de mouches et de fontanges ! (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Si j'en suis dégoûtée, c'est que les femmes aiment naturellement le changement ; et si je me suis lassée d'être fille, je me lasserai encore plus d'être mariée. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Vous voudriez peut-être de ces bourgeois renforcés de l'ancien collège, moitié noblesse, moitié roture, ou de ces gros commis... là... de ces ballots vivants qui entrent et sortent de la douane sans rien payer ? (Acte 1, scène 5, COLOMBINE)
Pour ceux-là ils sont faits exprès pour mon humeur ; ils font toujours quelques singeries ; ils chantent, ils cabriolent, ils se battent quelquefois pour rire, et se baisent après devant tout le monde : enfin, quand je les vois sur le théâtre, ils me divertissent cent fois plus que la comédie. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
Si le maître est aussi bien fabriqué que l'écuyer, voilà de quoi faire un bel attelage. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Gerfaut, Briffaut, Miraut, Marmiteau ! (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Je suis le gentilhomme de France le plus discret ; je sais qu'il faut du mystère en amour, et c'est pour cela que j'ai laissé ma meute dans votre antichambre. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Quand nous serons mariés, elle pourrait bien me changer en cerf comme Actéon ; et mes chiens ne feraient plus qu'un morceau de ma personne. (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Hé bien, monsieur, n'êtes-vous pas charmé de votre prétendu gendre, monsieur le baron de la Dindonnière ? (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Le malencontreux visage que ce baron de la Dindonnière ! (Acte 2, scène 2, ROQUILLARD)
Non, ma foi ; et toute servante que je suis, je n'en voudrais ni pour or ni pour argent. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Dépêchez-vous donc, monsieur ; car j'ai bien de I'impatience de gagner une petite somme d'argent, afin d'avoir le moyen d'être honnête fille jusqu'à la fin de mes jours. (Acte 2, scène 2, COLOMBINE)
Il ne faut pas prendre la poste pour venir au mariage ; c'est un gîte où l'on arrive toujours assez tôt. (Acte 2, scène 3, ROQUILLARD)
Le dé est sorti du cornet ; il y a longtemps que j'ai fait germer ce mariage-là sur ma tête. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Je sais tout ce qu'on peut savoir dans les sciences et dans les arts : je sais danser, voltiger, pirouetter, cabrioler ; jouer à la paume, au ballon ; lutter, escrimer, pousser d'estoc et de taille ; mais où j'excelle le plus, c'est en musique et en machines de théâtre. (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Madame la Rhétorique, dites-nous qui est-ce qui persuade davantage en amour. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
L'argent, pour réduire une belle, v.9 (Acte 2, scène 5, LA RHÉTORIQUE)
S'il leur était permis de changer de prison ! v.20 (Acte 2, scène 5, LA RHÉTORIQUE)
Loger au croissant. v.26 (Acte 2, scène 5, LA RH?TORIQUE)
Je me sens toutes les dispositions à devenir bonne comédienne : j'ai l'esprit à toute main ; je serai prude quand je voudrai, coquette quand il me plaira, fière avec les bourgeois, traitable avec l'homme de qualité ; enfin, il y aura bien du malheur si je ne contente le public. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Je parais une fois davantage aux chandelles ; j'ai du teint, de l'enjouement. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Pour de l'embonpoint et de la gorge, il n'y a guère de personne à qui je le cède. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
La gorge est une partie à quoi les spectateurs s'attachent le plus, principalement messieurs du balcon, qui se mettent là exprès afin d'être plus à portée. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
La plupart des femmes sont comme vous : mais ce défaut de mémoire est une marque de leur jugement ; car les hommes d'à présent ne méritent pas qu'on les aime plus de vingt-quatre heures. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
À l'âge que j'ai, on ne craint plus rien. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Un jeune homme veut vous persuader qu'il vous aime ; il se jette à vos genoux, il vous prend les mains. (Acte 3, scène 1, COLOMBINE)
Puisque je suis destinée à être comédienne, il faut bien que je m'aguerrisse à faire toutes sortes de personnages. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
C'est le privilège de notre profession, mademoiselle ; et la liberté du geste est la plus belle partie du comédien. (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
Ne craignez rien, belle Isabelle ; nous n'avons que l'extérieur de dangereux : notre science se borne à ébranler les coeurs, d'autres les emportent ; et tel ne dit mot dans une loge, qui a tout le profit d'une tendresse que l'acteur s'efforce d'émouvoir. (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
Mais pour gage de votre bonne volonté, il faut que vous me donniez votre main. (Acte 3, scène 2, OCTAVE)
Monsieur, je n'ai pas le geste si libre que vous. (Acte 3, scène 2, ISABELLE)
Il faut que ce jeune homme soit plus dangereux que vous ne pensiez. (Acte 3, scène 3, ISABELLE)
Dans ces maux-là, les rechutes fréquentes sont dangereuses. (Acte 3, scène 5, COLOMBINE)
Un ustensile comme moi n'est pas à l'usage d'un grivois. (Acte 3, scène 6, COLOMBINE)
Pourvu qu'il me laisse égorger sa volaille, v.47 (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
Mais j'entends nos équipages. (Acte 3, scène 6, MEZZETIN)
Ce n'est rien ; c'est qu'au dernier siége il me tomba dans la prunelle gauche une bombe. (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Et à quel usage ? (Acte 3, scène 7, ISABELLE)
Savez-vous que quand un homme comme vous refuse sa fille à un homme comme moi, j'assiège la fille en forme comme une place de guerre ? (Acte 3, scène 7, ARLEQUIN)
Ne savez-vous pas que je suis seul juge, et en dernier ressort, des comédiens et des comédies ? (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
Prends un siège, Parterre, prends, et sur toute chose, v.59 (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
N'écoute point la brigue en jugeant notre cause : v.60 (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
Je ne suis pas un juge à l'ordinaire ; et de peur de m'endormir à l'audience, j'écoute debout. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)
Le style impérial, l'attitude romaine et le clinquant héroïque de ce déclamateur, pourraient m'alarmer, si je parlais devant un juge moins éclairé que Son Excellence Monseigneur le Parterre. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
Non, ce n'est point la flatterie qui me dénoue .la langue ; je rends seulement les hommages dûs à ce souverain plénipotentiaire : c'est l'éperon des auteurs, le frein des comédiens, le contrôleur des bancs du théâtre, I'inspecteur et le curieux examinateur des hautes et basses loges : et de tout ce qui se passe en icelles ; en un mot, c'est un juge incorruptible, qui, bien loin de prendre de l'argent pour juger, commence par en donner à la porte de l'audience. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
Tout le monde sait qu'il courut la Grèce dans une de nos troupes, et l'histoire ne fait point mention qu'il ait jamais monté sur le théâtre du faubourg Saint-Germain. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
Un bon Arlequin est naturae laborantis opus ; elle fait sur lui un épanchement de tous ses trésors ; à peine a-t-elle assez d'esprit pour animer son ouvrage. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
Mais pour des comédiens français, la nature les fait en dormant ; elle les forme de la même pâte dont elle fait les perroquets, qui ne disent que ce qu'on leur apprend par coeur : au lieu qu'un italien tire tout de son propre fonds, n'emprunte l'esprit de personne pour parler ; semblable à ces rossignols éloquents, qui varient leurs ramages suivant leurs différents caprices. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
Si l'on regarde I'intérêt, qui est le seul point de vue dans les mariages d'aujourd'hui, un comédien italien l'emportera toujours sur un français. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
Nos équipages seraient aussi superbes que les vôtres, si nous voulions faire des exactions sur le public, et mettre, comme vous, nos premières représentations au double. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
Est-ce qu'un bourgeois doit plaindre trente sous pour être logé pendant deux heures dans l'hôtel le plus magnifique et le plus doré qui soit à Paris ? (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
Est-ce pour la sûreté des jeunes gens qui sortent de la Cornemuse ou de chez Rousseau, et pour les empêcher de se jeter dans le parterre, que vous mettez des garde-fous devant eux ? (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
Qui peut douter, messieurs, que cette peinture ne représente au naturel l'attelage des comédiens italiens ? (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
Un oiseau de passage, un étourneau qui vient s'engraisser en France ; un vagabond sans feu ni lieu, et sans parents. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
Ces alliances-là ne lui donnent pas le droit de bourgeoisie : il faut avoir, comme les Français, pignon sur rue, un hôtel magnifique, bâti de leurs deniers, ou de ceux qu'ils ont empruntés. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
C'est un héritage hypothécable, une vigne qui n'est point sujette à la grêle, un champ fertile où pour quelques paroles semées à tort et à travers, on recueille tous les jours de l'argent comptant. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
Et mes genoux tremblants se dérobent sous moi. v.68 (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
Voilà ce qui s'appelle retourner un coeur comme une omelette ; et pour faire naître tant de différents mouvements dans l'âme des auditeurs, il faut qu'un comédien français soit un Protée qui change de face à tout moment, et qu'il ait l'art de peindre toutes les passions sur son visage. (Acte 4, scène 2, LE COM?DIEN FRAN?AIS)
Je ne sais quelle couleur les passions prennent sur le visage de vos comédiens ; mais sur celui de vos comédiennes, elles sont toutes peintes en rouge. (Acte 4, scène 2, COLOMBINE)
J'appelle de ce jugement-là aux loges. (Acte 4, scène 2, LE COMÉDIEN FRANÇAIS)
Mes jugements sont sans appel. (Acte 4, scène 2, LE PARTERRE)

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Dans les 1895 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 208 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 41,60 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Total
1	LA BAGUETTE DE VULCAIN	8	0	0	0	8
2	LA BAGUETTE DE VULCAIN	24	0	0	0	24
3	L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTE	14	0	0	0	14
4	L'AUGMENTATION DE LA BAGUETTE	13	0	0	0	13
5	LA NAISSANCE D'AMADIS	14	0	0	0	14
6	LA NAISSANCE D'AMADIS	16	0	0	0	16
7	LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN	25	0	0	0	25
8	LA SUITE DE LA FOIRE SAINT-GERMAIN	13	0	0	0	13
9	LES CHINOIS	28	8	19	19	74
10	LES CHINOIS	0	3	1	3	7
	Total	155	11	20	22	208